
Les délais d’attente : une année scolaire perdue sans AESH
L’absence d’AESH (Accompagnant des Élèves en Situation de Handicap) est une réalité qui touche chaque année des milliers de familles en France. Malgré une notification de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) qui reconnaît le besoin d’accompagnement, de nombreux enfants se retrouvent sans aide effective. Cette situation résulte principalement des délais de recrutement des AESH, mais aussi des difficultés d’affectation, et laisse les familles dans une situation d’incertitude permanente.
Des délais longs, un accompagnement absent
Chaque année, les rectorats sont responsables de l’affectation des AESH dans les écoles, mais les retards de recrutement sont fréquents. À la rentrée scolaire, de nombreux enfants se retrouvent dans l’incapacité de bénéficier de l’aide humaine pourtant accordée par la MDPH. Cela est dû à un ensemble de facteurs : manque de candidats pour les postes d’AESH, budget insuffisant, absence de personnel formé et affectation tardive des postes.
Les familles se retrouvent dans l’attente d’une solution, souvent sans visibilité sur la durée de cette attente. Un enfant qui devrait être accompagné dès le début de l’année scolaire se retrouve parfois à attendre plusieurs mois avant qu’un AESH ne soit enfin affecté. Ce délai d’attente a des conséquences dramatiques, car l’enfant accumule des retards et se trouve dans une situation d’exclusion vis-à-vis du groupe scolaire.
Les conséquences sur la scolarité des enfants
L’impact sur l’enfant est particulièrement important. Sans AESH, l’enfant handicapé a du mal à suivre le programme scolaire, à comprendre les consignes et à s’intégrer dans la vie de la classe. Le manque de soutien peut entraîner une diminution des performances scolaires, mais aussi un isolement social, avec des conséquences sur le bien-être psychologique de l’enfant.
Les enfants ayant des troubles du comportement, des troubles autistiques ou des troubles de l’attention se retrouvent particulièrement désavantagés. Leur scolarité devient alors un parcours semé d’embûches, et leur développement personnel peut en être affecté à long terme. L’absence d’AESH n’est donc pas simplement une question administrative, mais une réelle injustice éducative.
Les difficultés pour les parents
Les parents, eux, sont plongés dans une situation de stress et d’incertitude. Ils doivent relancer les administrations, demander des informations, et parfois se battre pour obtenir une solution. Cette situation crée une charge mentale considérable et engendre souvent des tensions familiales, voire des problèmes de santé chez les parents. La pression quotidienne peut entraîner des conséquences graves sur leur bien-être.
Les familles se trouvent également dans une situation financière précaire. Certaines sont contraintes de réduire leur activité professionnelle pour s’occuper de leur enfant à la maison, d’autres doivent faire appel à des solutions privées coûteuses pour compenser l’absence d’AESH. Cela crée des inégalités entre les familles, certaines ayant les moyens de se tourner vers des solutions alternatives, tandis que d’autres sont laissées sans recours.
Le rôle de notre service pour accompagner les familles
Notre service intervient auprès des familles pour les aider à naviguer dans cette situation complexe. Nous leur fournissons un soutien administratif et juridique, afin d’accélérer le processus d’affectation de l’AESH et garantir que leurs droits soient respectés. Nous sommes là pour faire entendre leur voix auprès des rectorats et des MDPH, et pour leur offrir des solutions pratiques qui leur permettent d’obtenir une réponse rapide. Nous travaillons main dans la main avec les familles pour que chaque enfant puisse bénéficier de l’accompagnement dont il a besoin, sans attendre.
Offre associée
Contraignez l'Etat à vous attribuer une AESH comme promis.
Descriptif
Votre enfant n’a pas d’accompagnement d’élèves en situation de handicap (AESH) en dépit d’une décision de la commission départementale des droits de l’autonomie et des personnes handicapées (CDAPH) de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) ? Nous déclenchons une procédure en référé devant le tribunal administratif compétent pour contraindre le rectorat de l’académie compétente à exécuter la décision de la CDAPH et mettre à disposition de votre enfant un AESH. Par ailleurs, nous demandons pour votre enfant une indemnisation à raison de 10 € par heure de cours sans AESH ainsi que le remboursement de tous les frais que vous avez engagés pour suppléer l’absence d’AESH. Le tribunal se prononce dans un délai d'environ un an.
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