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Vous pensez avoir été victime de soumission chimique ?

Vous pensez avoir été victime de soumission chimique ?

Les victimes d’agression par soumission chimique sont très souvent désemparées et ne savent pas trop comment réagir. Pourtant, comme pour les agressions sexuelles sans soumission chimique, il est crucial de réagir très rapidement et d’adopter les bons réflexes. Le plus important à courts termes est évidemment de conserver/préserver, autant que faire se peut, les preuves qui permettront de démontrer la réalité de la soumission et de l’agression ou au moins sa forte probabilité. L’objectif de cet article est de vous guider à réagir au mieux dans ce sens.

Consulter en urgence un professionnel de santé

Immédiatement après l’exposition, qu’elle soit avérée ou simplement probable, il est indispensable de se rapprocher immédiatement d’un professionnel de santé. En cas de suspicion d’exposition à une substance visant à vous soumettre chimiquement, une analyse de vos urines doit être pratiquée, en bonne et due forme, et dans un délai inférieur à 48h après l’exposition. Pour commencer vous pouvez donc vous rendre dans un laboratoire ou aux urgences les plus proches pour vous permettre de recueillir vos urines.

Plus globalement, en consultant un professionnel de santé, vous pourrez :

  • Signalez vos symptômes avec précision : somnolence, confusion, pertes de mémoire, nausées, vertiges, difficultés à vous souvenir des événements récents, etc ;
  • Informez le personnel médical de vos soupçons de soumission chimique.
  • Demandez impérativement des analyses toxicologiques (sang, urine, cheveux) pour détecter la présence de la substance qui auraient pu vous être administrée ;
  • Sollicitez un compte rendu médical de cette consultation : ce document est une pièce essentielle pour toute plainte ultérieure et servira de preuve matérielle.

Préservez rigoureusement les preuves

Là encore certains réflexes fréquents et néanmoins compréhensibles s’avèrent particulièrement néfastes pour la procédure future. Voici donc quelques conseils qu’il est important d’essayer de respecter dans la mesure du possible.

  1. Si possible : ne modifiez rien sur vous : ne vous douchez pas, ne vous changez pas et n’effectuez aucun lavage de vos vêtements. Des résidus de substances peuvent subsister sur votre peau, vos cheveux ou vos vêtements
  2. Il est préférable également de ne consommez ni nourriture ni boisson avant d’avoir effectué les prélèvements médicaux afin de ne pas altérer les résultats
  3. Organisez vos idées : rédigez un compte rendu de ce dont vous vous souvenez, même s’ils vous semblent flous ou incomplets. Incluez notamment :
    • L’heure et le lieu de l’incident supposé
    • Vos symptômes (perte de conscience, confusion, etc.)
    • Les personnes présentes ou toute personne suspecte.
  4. Conservez tout objet suspect : verre, bouteille ou tout autre élément pouvant contenir des résidus de substances. Ces objets doivent être manipulés avec précaution (l’idée est de ne pas effacer d’éventuelles empruntes digitales, trace d’ADN ou substance chimique. Si vous le pouvez, remettez l’objet aux autorités pour analyse.

Déposez plainte sans délai

  • Présentez-vous au commissariat ou à la gendarmerie pour signaler officiellement les faits. Il est vivement recommandé de vous faire assister d’un avocat lors de cette démarche. Il saura vous conseiller, vous rassurer et vous préparer à cette étape. Il est nécessaire de rappeler que les forces de l’ordre ont l’obligation de recevoir votre plainte ;
  • Déposez une plainte en fournissant les éléments de preuve suivants :
  • Les pièces médicales comprenant le résultat d’analyse toxicologique ;
  • Vos vêtements ou autres objets conservés ;
  • Tout témoignage pouvant appuyer votre déclaration.
  • Demandez une copie du procès-verbal de votre dépôt de plainte. Ce document sera indispensable pour tout suivi judiciaire ;

Sollicitez un soutien psychologique spécialisé

La soumission chimique, particulièrement lorsqu’elle est associée à une agression, peut-être une épreuve profondément traumatisante. Il est recommandé de consulter un professionnel de santé mentale (psychologue ou psychiatre) ou une association spécialisée pour vous accompagner dans ce processus de reconstruction.

  1. Assurez un suivi médical et juridique rigoureux
  • Organisez un suivi médical : il est important de vérifier d’éventuelles séquelles physiques ou psychologiques suite à l’incident. En effet, ces éléments seront à la fois nécessaire pour rapporter la matérialité de l’infraction mais également pour constituer votre dossier d’indemnisation.
  • Sollicitez les conseils d’un avocat spécialisé : si vous n’avez pas sollicité un avocat dès le dépôt de plainte, il vous est fortement recommandé de le faire dans les semaines qui suivent le dépôt de plainte. Il vous est fortement conseiller de solliciter un avocat habitué à ce type d’affaire garantir la défense de vos intérêts et garantir la reconnaissance de vos droits.

En résumé…

  1. Consultez rapidement un médecin ou un hôpital pour effectuer les analyses toxicologiques.
  2. Préservez scrupuleusement les preuves (vêtements, objets, témoignages).
  3. Déposez plainte auprès des autorités compétentes.
  4. Sollicitez un accompagnement médical et psychologique adapté.
  5. Contactez un avocat pour un accompagnement juridique efficace.

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