• J'ai été invité sur un dossier
Niveau scolaire en chute : une menace directe pour l’économie

Niveau scolaire en chute : une menace directe pour l’économie

Cela fait déjà plusieurs années que les alertes sur le déclin du niveau scolaire en France se multiplient. Cette baisse des performances scolaires impacte directement l’économie, les emplois, la compétitivité des pays et les finances publiques. L’éducation n’est pas uniquement un coût mais un levier stratégique de prospérité. 

Une corrélation robuste entre croissance économique et capital humain

Plusieurs analyses récentes d’organismes internationaux (OCDE, FMI…) convergent vers un constat clair : un faible niveau de formation de la population compromet les performances économiques d’un pays à court et long terme et inversement. En 2024, la Banque mondiale a souligné que “des perspectives de croissance plus rapide et durable passent par l’amélioration de la qualité de l’enseignement et le renforcement de l’innovation”. 

En France, par exemple, une rencontre économique organisée par le ministère de l’Économie (2024) a rappelé « le rôle puissant joué par l’éducation » tant pour la promotion sociale que pour la croissance économique à long terme (economie.gouv.fr). Le rôle du capital humain est donc crucial pour maintenir une croissance positive de l’économie. 

Des conséquences sur le court et long terme 

Un niveau scolaire insuffisant a des répercussions économiques majeures. En effet, à court terme, la compétitivité des entreprises est impactée : les entreprises n’arrivent plus à recruter et la productivité ne s’améliore pas. Selon l’INSEE en 2024, 13,8 % des personnes actives n’ayant aucun diplôme sont au chômage. 

À long terme, un déficit de niveau scolaire freine durablement la croissance et la productivité. Le Conseil d’analyse économique (CAE) montre sans ambiguïté que les compétences en mathématiques et en sciences sont directement corrélées à la productivité : un déclin de ces compétences conduit à une baisse notable de la productivité du travail( cae-eco.fr).

En clair, si l’école n’arrive pas à relever le niveau de ses élèves, l’économie en souffrira par la suite : moins d’innovation et une croissance ralentie.

Une pression accrue sur les finances publiques

Un faible niveau scolaire pèse également lourdement sur les finances publiques. En France, les 25–34 ans sans diplôme du secondaire cumulent un taux de chômage de 19,5 % en 2023, soit près de 4 fois plus que leurs homologues diplômés du supérieur à 5,4 %

Selon un rapport du Boston Consulting Group (19 mai 2025), réalisé pour la Fondation Apprentis d’Auteuil, chaque jeune décrocheur coûte en moyenne 340 000 € à la collectivité sur sa carrière (entre aides sociales, manque de cotisations et perte de recettes fiscales). Face à cette réalité, chaque cohorte de décrocheurs représente une charge budgétaire annuelle de plusieurs milliards d’euros. Chaque année, ce sont plus de 75 000 jeunes qui décrochent en quittant le système scolaire sans diplôme.

L’école n’est pas un coût, mais un investissement 

L’éducation ne doit pas être uniquement vue sous forme de “coût” mais plutôt comme un “investissement durable”. Selon le Conseil d’analyse économique (CAE), en optimisant l’éducation dans les zones défavorisées, celles-ci pourraient s’autofinancer à moyen terme grâce à l’augmentation des recettes fiscales et à l’amélioration des insertions.

L’OCDE va dans le même sens : chaque euro investi dans l’éducation, qu’il s’agisse de l’accompagnement des plus jeunes, de la formation continue des enseignants ou de la lutte contre le décrochage, produit des bénéfices concrets et durables. En somme, renforcer l’école aujourd’hui, c’est préparer une société plus solide, plus équitable et une économie plus performante demain.
 

 

Offre associée

Réclamez une indemnisation pour les cours non dispensés durant l'année

Descriptif

OnVeutDesProfs vous permet de réclamer à l'Etat 10€ par heure de cours non dispensée au collège/lycée ou 50€ par journée d'absence non remplacée en maternelle/primaire. En plus de ces premières demandes indemnitaires, nous demanderons pour vous 500€ de dommages et intérêts et le remboursement des cours particuliers (sur facture).

Offre

Sans risque ni aucune avance de frais
Le litige est financé par une société en qualité de tiers financeur, ou par les protections juridiques des demandeurs, puis l’Avocat conservera 20% des sommes obtenues et les frais de justice auxquels la partie adverse sera condamnée



Offre associée

Offre : Demandeur

Réclamez une indemnisation pour les cours non dispensés durant l'année

Descriptif

OnVeutDesProfs vous permet de réclamer à l'Etat 10€ par heure de cours non dispensée au collège/lycée ou 50€ par journée d'absence non remplacée en maternelle/primaire. En plus de ces premières demandes indemnitaires, nous demanderons pour vous 500€ de dommages et intérêts et le remboursement des cours particuliers (sur facture).

Offre

Sans risque ni aucune avance de frais
Le litige est financé par une société en qualité de tiers financeur, ou par les protections juridiques des demandeurs, puis l’Avocat conservera 20% des sommes obtenues et les frais de justice auxquels la partie adverse sera condamnée

Articles Suggérés

Remplacement des enseignants : quand le Sénat confirme l’ampleur du problème

Dans son rapport du 12 juin 2025, le sénateur (LR) Olivier Paccaud évoque les difficultés à remplacer les enseignants en cas d’absences.En effet, ces non-remplacements sont devenus un problème national majeur aux conséquences lourdes sur les familles, les élèves et les finances publiques. Le rapport dépeint un système qui peine à assurer sa mission… Poursuivre la lecture Remplacement des enseignants : quand le Sénat confirme l’ampleur du problème
Joyce Pitcher Avocate
Joyce Pitcher Avocate

#OnVeutDesProfs : Absences non remplacées, des élèves livrés à eux-mêmes

Joyce Pitcher Avocate
C’est le même constat chaque année : ce sont plus de 15 millions d’heures de cours non assurées dans les écoles, collèges et lycées publics.Cette tendance ne montre aucun signe d’amélioration. Selon un rapport du Sénat du 12 juin 2025, le nombre d’absences non remplacées a augmenté de +49% dans le premier degré et… Poursuivre la lecture #OnVeutDesProfs : Absences non remplacées, des élèves livrés à eux-mêmes
Joyce Pitcher Avocate

#OnVeutDesProfs : agir sans payer, est-ce possible ? 

Joyce Pitcher Avocate
Pour l’année scolaire 2024-2025, le collectif #OnVeutDesProfs relance sa campagne d’indemnisation.  Les démarches sont simples, rapides et 100 % en ligne, via la plateforme juridique indépendante Justice.cool.En quelques clics, les familles peuvent déposer un dossier et se faire accompagner gratuitement par un avocat spécialisé. Cette procédure, déjà utilisée par de nombreuses familles, s’appuie sur… Poursuivre la lecture #OnVeutDesProfs : agir sans payer, est-ce possible ? 
Joyce Pitcher Avocate

L’opération UrgenceAESH, c’est quoi ? 

Etienne De Castelbajac Avocat
La situation en bref  Le problème est récurrent depuis plusieurs années : les élèves en situation de handicap qui bénéficient d’une décision de la MDPH leur octroyant une aide humaine ne bénéficie pas en pratique de cette aide humaine.Cette absence d’AESH impacte directement leur scolarité !  La situation est documentée  UrgenceAESH propose une saisine massive des… Poursuivre la lecture L’opération UrgenceAESH, c’est quoi ? 
Etienne De Castelbajac Avocat

Que dois-je préparer pour mon dossier de demande d’indemnisation #OnVeutDesProfs pour les élèves en maternelle ou en école élémentaire ?

Joyce Pitcher Avocate
Comme pour toute démarche juridique, vous devez réunir quelques documents et preuves pour appuyer votre demande. Avec #OnVeutDesProfs, tout se fait en ligne. Une fois les pièces prêtes, le dépôt du dossier prend seulement quelques minutes.
Joyce Pitcher Avocate