
Éducation : le désarroi des parents d’élèves face aux absences non remplacées
Chaque année, ce sont plus de 15 millions d’heures de cours non assurées dans les écoles, collèges et lycées publics. Le principe de continuité pédagogique est mis en péril. Faute de remplacement, les élèves accumulent les retards, les familles s’épuisent à chercher des solutions de secours… De la maternelle au lycée, ce sont des familles livrées à elles-mêmes et une école publique fragilisée, qui perd peu à peu la confiance des citoyens.
En maternelle et primaire : une contrainte quotidienne
Face aux absences non remplacées par les institutions, les parents se retrouvent seuls. En école maternelle et élémentaire, il s’agit le plus souvent d’un problème immédiat de garde et de sécurité. Les parents doivent trouver une solution d’urgence : poser des journées de congé, faire appel à une tierce personne ou solliciter les grands-parents par exemple. Cet aspect imprévisible de ces absences non remplacées n’est pas évident à gérer surtout pour les familles monoparentales. De plus, ces absences prolongées d’enseignants non remplacés créent des inégalités scolaires entre les élèves.
En effet, certains prennent de l’avance quand d’autres sont laissés de côté. au micro de RMC, une mère d’un élève en maternelle dénonce cette situation : “ les enfants ont dû se réadapter à une maîtresse, en mathématiques ils n’avaient pas le même niveau (que les autres élèves, ndlr), mon fils n’avait pas fait les additions et soustractions complètement, donc il n’avait pas bien intégré les choses, contrairement aux autres enfants”.
Au collège et lycée : du soutien scolaire à financer soi-même
À partir du collège, le souci devient moins logistique… mais beaucoup plus pédagogique. Sans remplacement, les élèves accumulent du retard, et les parents doivent compenser comme ils peuvent. Certes des solutions existent, comme des cours particuliers, des plateformes en ligne ou des stages intensifs par exemple, mais elles sont coûteuses.
Et lorsque l’absence touche une matière à examen (français, les enseignements des spécialités…) la pression devient très forte, les familles s’inquiètent et les tensions montent. En effet, il est hors de question de laisser son enfant en difficulté. « Il y a une continuité pédagogique qui est en péril sur la matière. Surtout pour des élèves qui vont avoir la matière au bac cet été », s’inquiète le porte-parole de la FCPE du Lot, Frédéric Lacabane, selon La Dépêche.
Un problème inquiétant de communication
Au-delà des dépenses, c’est un sentiment d’abandon qui domine. Les rectorats tardent à répondre, les établissements n’ont pas de marge de manœuvre et les familles naviguent seules. Le principe d’égalité des chances n’est plus garanti. La promesse du gouvernement d’un professeur devant chaque élève n’est pas tenue. Selon un autre article de La Dépêche, « les associations des parents d’élèves ont écrit au rectorat pour évoquer la situation”, explique Nathalie, mère d’un adolescent. “Mais on n’a pas de réponse. Il y a néanmoins urgence à trouver une solution car le baccalauréat de français se profile à l’horizon de juin 2025. Même si le proviseur tente de nous rassurer, on est fortement inquiet », poursuit Nathalie.
Aujourd’hui, de la petite section à la terminale, des milliers de parents et élèves n’ont d’autre choix que de se résigner – ou bien d’agir par eux-mêmes.
Dans tous les cas, toutes ces familles sont éligibles à une indemnisation. Pour la demander, cliquez sur l’offre à droit de l’article ou en dessous.
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